Spectacle culturel: Festival International Nuits d’Afrique

Les talents viennent de partout du continent africain et d’ailleurs.

Équipe éditoriale
Équipe éditoriale 4 min de lecture

J’étais en train de rédiger l’article sur ce spectacle culturel: le festival international Nuits d’Afrique, quand j’ai réalisé que je venais, d’une certaine façon, de faire le tour du monde et que cela ne m’avait rien coûté en termes de billet d’avion. Je n’ai pas non plus vécu de casse-tête pour trouver un endroit où me loger ; outre mon déplacement au Quartier des spectacles en transport en commun, évidemment. Faire la tournée des spectacles culturels a quelque chose d’enivrant et de libérateur. J’étais si concentrée sur le Festival international Nuits d’Afrique que j’ai oublié le Festival Juste Pour Rire.

Alors, imaginez ma surprise quand j’ai vu l’affiche AHAHAH, j’étais emballée.

Le seul hic, c’est que je ne connaissais pas le programme. De plus, c’était noir de monde au point où toute circulation exigeait de la patience et être bon joueur du coude à coude. J’ai tenté de voir ce qui se passait, mais peine perdue alors, j’ai jeté mon dévolu sur les camions de nourriture. De la diversité, il y en avait, peu importe le gout, l’appétit et l’humeur. Néanmoins, si on n’est pas assez vigilant, le portefeuille se vide en un clin d’œil. J’ai opté pour une poutine au porc effiloché au Smoking BBQ. Pour être honnête avec vous, la poutine j’en mange à l’occasion, je n’en raffole pas ; or, celle-là, rien que d’en parler, je me lèche la babine. Elle était SUC-CU-LEN-TE. Je ne veux aucunement jouer à l’avocat du diable, toutefois, un bon nombre de gens présents lors du festival juste pour rire avaient un point en commun : faire le touriste. On déambule au rythme d’une tortue, on est émerveillé par tout ce qu’on voit et on se sucre le bec.

Je ne me suis pas éternisée là-bas parce que les percussions et le rythme folklorique de mes ancêtres résonnaient dans ma tête. Je suis arrivée sur le site, et les spectateurs étaient en extase. Ils dansaient comme si le lendemain n’existait guère. C’était un beau tableau. Ce festival ne date pas d’hier, il existe depuis 1987 et ne cesse de prendre de l’ampleur avec sa côte de popularité qui ne fait que croître. J’ai mené ma petite enquête, et j’ai appris que les spectacles se tiennent à l’année longue. Les talents viennent de partout du continent africain et d’ailleurs.
On découvre des sculptures, des joailleries et aussi des vêtements et accessoires tendance des marchands œuvrant dans la métropole. Et si jamais on a un petit creux à force de se déhancher, il y a des kiosques de nourriture.

Ma grande découverte lors de cette soirée a été HK L’Empire De Papier. De son vrai nom Kaddour Hadadi, il a fondé HK et les Saltimbanks en 2009. C’est un artiste engagé. Ses textes sont riches en poésie et son énergie est contagieuse. On se perd dans cette diversité culturelle sans vraiment se perdre ; c’est ce qui en fait sa beauté… selon moi.
Comme le dit les paroles de la chanson : « sans haine, sans arme et sans violence».

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